Quand on n'est pas développeur web, on a tendance à se tourner vers les CMS pour créer son site internet. Or, si un CMS très intuitif comme WordPress est une excellente solution pour gérer facilement un money site, il ne faut pas croire que tout sera aussi facile que d'appuyer sur quelques boutons.
Exemple : votre site peut être très joli, très bien rempli, recevoir de bons liens, et pourtant pas moyen de sortir du bac à sable de Google... mais pourquoi ? La réponse, c'est que votre site lui-même vous met des bâtons dans les roues ! Il y a en effet de bonnes pratiques à connaître pour optimiser WordPress au niveau du code et du contenu, ce qui représente un sacré coup de balai. Faute de quoi, la structure même de votre site risque de ruiner tous vos efforts SEO... et ce serait dommage ! Je vous explique comment optimiser un site WordPress pour lui offrir le meilleur démarrage possible ou pour vous aider à monter rapidement dans le classement des SERP de Google.
WordPress, un CMS apprécié par Google
WordPress est un CMS, un content management system, un type de logiciel qui automatise la gestion et la publication de contenu en ligne sur un site web. Au contraire d'un site web entièrement codé à la main, il repose sur un code préexistant, plutôt solide et clean dans le cas de WordPress. À cette base va ensuite s'ajouter un thème qui va modifier la structure et l'apparence du site, ainsi que de nombreuses extensions ou plugins qui viendront ajouter des fonctionnalités supplémentaires.
Les chiffres de WordPress
66% du web mondial utilise un CMS, et parmi ces sites web, 38% d'entre eux se reposent sur WordPress : un chiffre qui dit tout !
Pourquoi Google ?
Google, rappelons-le, c'est 94% du volume des recherches internet en France, sachant que 91% des clics se font sur... la première page des résultats. Il est donc plus que crucial pour un money site de se positionner sur la page 1 pour être visible et espérer augmenter son trafic.
Un CMS performant, mais une maîtrise par l'utilisateur nécessaire
Si WordPress dispose d'une excellente ergonomie et d'une grande souplesse, cette flexibilité et ce naturel très plaisant encouragent parfois trop les débutants à commettre des erreurs qui vont impacter les performances SEO de leur site, comme choisir un thème non optimisé, multiplier les plugins, utiliser un builder de pages trop lourd, etc.
Optimiser son site WordPress
Malgré tous ses avantages, WordPress présente quelques petits défauts et notamment celui d'être naturellement plus lent que d'autres (de 15 à 20% !), avec un nombre de requêtes à exécuter plus important. Or, en SEO, le temps de chargement d'une page fait partie des critères essentiels pour envoyer un signal de qualité à Google. La page est trop longue à charger ? 53% des utilisateurs fuient les sites dont le chargement excède les 3 secondes, ce qui fait augmenter le taux de rebond. Il faut en effet se souvenir que 60% des connexions du monde sont encore en 2G !
Voici comment optimiser votre WordPress pour partir du bon pied.
Le choix de l'hébergeur
Une bonne optimisation du temps de chargement d'une page commence par le choix de l'hébergement. WordPress exécutant plus de requêtes que la moyenne, entre 30 et 50 par page, il est essentiel que le TTFB (time to first byte), soit le délai qui s'écoule entre la demande de l'internaute et la réception du premier bit, fasse moins de 200 millisecondes. Pour accélérer ce temps de traitement, il y a de bonnes pratiques à connaître comme la mise en cache systématique, mais le choix d'un hébergeur performant, fiable et si possible localisé en France joue un rôle crucial dans cette donnée. Personnellement, je recommande O2Switch avec son offre premier prix, spécial petits sites, et WPServer, spécifiquement dédié aux sites WordPress. C'est à mon sens ce qui se fait de mieux.
Le choix du thème WordPress
Développeur web et expert SEO, ce n'est pas la même chose ! Ce n'est pas parce qu'un thème est étiqueté SEO qu'il l'est vraiment. Actuellement, le seul thème WordPress véritablement conçu par et pour le SEO, c'est SEO Mag de WPRank que j'ai développé moi-même, lassé de devoir systématiquement repasser derrière les développeurs de thèmes WP pour optimiser le code. Non seulement le code de SEO Mag est allégé et minimisé, mais il est aussi le plus clair possible, de façon à mettre le contenu en valeur et à diriger correctement les robots de Google au lieu de les noyer dans un code trop complexe. Un thème véritablement optimisé SEO joue ainsi beaucoup de l'obfuscation pour guider les robots de Google et exploiter au maximum leur budget de crawl.
Enfin, un truc tout bête, mais très handicapant pour le SEO... le « no index » est coché par défaut sur la plupart des thèmes WP ! Pensez à décocher cette case avant de lancer votre site web... ou vous risquez de chercher longtemps d'où viennent vos faibles performances.
Un code optimisé pour le SEO
Minifier le code consiste à supprimer les espaces, les commentaires et à renommer les variables, de façon à réduire véritablement la taille des fichiers HTML, JS et CSS. Utiliser des polices externes a aussi tendance à peser sur les performances SEO du site, c'est pourquoi je conseille d'utiliser exclusivement les polices d'OS.
Par exemple, il ne faut pas de liens qui se répètent sur toutes les pages (menu, en-tête, footer, etc.) : ça disperse le jus SEO et ça ne rend pas la navigation plus claire. Si ces liens peuvent être nécessaires pour des raisons d'expérience utilisateur (UX), vous devez cependant les rendre invisibles pour les robots de Google en les masquant (obfuscation de liens). De la même façon, un méga menu avec trop de profondeur va diluer le jus SEO, ce qui fait que vous n'arriverez pas à « nourrir » vos pages les plus profondes.
Dans le même ordre d'idée, il est intéressant de créer un fichier sitemap qui va pousser les robots vers ce qu'ils doivent indexer, et leur interdire certains contenus « inutiles » comme la page des auteurs ou les CGU au moyen du no index. Dans l'idéal, les pages importantes devraient se trouver à un seul clic de distance de la page d'accueil sur le plan de site.
Un site léger et responsive
Il va falloir alléger au maximum les éléments sur les pages, en évitant de multiplier les plugins comme on l'a vu, mais aussi en optimisant les images. Je recommande le format webp, qui propose un poids de 25 à 30% inférieur aux formats standards (gif, jpeg, png) tout en conservant une qualité optimale.
Pour être bien vu par Google, il est aussi important d'optimiser son site pour les mobiles (mobile friendly) au moyen du responsive. Attention à bien convertir tous vos contenus desktop en mobile, car le moteur de recherche privilégie le mobile first.
Attention, si vous utilisez du multilangue, il faut clairement cloisonner vos différents pays et surtout tout traduire, du contenu jusqu'au menu. Il ne faut pas se contenter d'activer l'anglais sur votre site, car Google va en effet l'interpréter comme étant du contenu dupliqué, ce qui risque de vous coûter cher en positions dans les SERP.
Stratégie de contenu
Quand on dispose d'une base saine et optimisée, il est plus facile de voir ses efforts porter ses fruits ! Pour bien placer son site sur les SERP, la stratégie consiste à travailler la forme, mais aussi le fond, de façon à apporter à l'internaute ce qu'il recherche. Google sera sensible à vos efforts pour donner à ses utilisateurs la réponse dont ils ont besoin, voire l'anticiper, mais aussi à votre volonté de lui faciliter le travail d'indexation et d'interprétation. C'est ce qu'on appelle l'optimisation on-site.
La qualité de contenu au service de l'utilisateur
Pour travailler son contenu, il faut commencer par analyser son site ainsi que ceux de la concurrence. Quelle position, quel mot-clé, quel volume de trafic est généré ? Il existe des outils performants pour mesurer ces indicateurs, comme Semrush, Yooda ou Ranxplorer qui vous donneront par comparaison avec les vôtres un aperçu des points que vous devez travailler. Listez les mots-clés qui ramènent le plus de volume de recherche mensuel, sélectionnez les mots-clés pertinents liés à votre thématique et construisez du contenu autour après avoir déterminé l'intention de recherche (besoin d'information ou recherche transactionnelle). Pour Google, répondre exactement à une requête d'utilisateur est un signe de qualité, alors si vous donnez à vos visiteurs ce qu'ils sont venus chercher et même plus, votre site sera mieux considéré.
Un site plein de fautes d'orthographe et dont les contenus consistent en des paragraphes bourrés de mots-clés ou d'informations inexactes n'attire pas l'internaute, et Google non plus. Les informations délivrées doivent aussi être exactes : Google est tout à fait capable de détecter une erreur dans le fond comme dans la forme... La qualité d'écriture et la pertinence des informations sont de mieux en mieux interprétées par le moteur de recherche, c'est pourquoi il est primordial d'utiliser un champ sémantique large, riche, pertinent et des tournures de phrase grammaticalement correctes. Il existe des outils comme YourTextGuru ou 1.fr qui peuvent vous aider à trouver les mots-clés associés à une requête.
Toujours dans une optique de qualité, Google aime la nouveauté, c'est-à-dire les contenus frais et les sites à jour. N'hésitez pas à actualiser vos informations et vos contenus en conséquence, ou à créer de nouveaux contenus autour d'une actualité et à garder une certaine régularité dans les mises à jour.
Optimiser la structure du site
Quand on cherche la performance SEO, on doit faire attention aux détails, car une accumulation de « mauvais points » peut finir par peser lourd sur un site.
Le balisage des titres des contenus au moyen du Hn n'est pas une option, c'est une obligation. Tout comme le menu ne doit pas dépasser deux niveaux de profondeur, la structure des contenus doit se limiter à 2 niveaux, au maximum 3. Chaque paragraphe doit recevoir un titre qui résume son contenu, avec le mot-clé placé le plus à gauche possible et une hiérarchie qui s'enchaîne de façon logique. Chaque titre H1 doit être unique au sein d'une page et réellement évoquer son contenu : on ne trompe pas l'internaute avec des titres mensongers ! Il est crucial que chaque titre apporte une information réelle et utilise des mots-clés pertinents, c'est pourquoi il vaut mieux éviter les banalités du type « H1 : Bienvenue sur mon site » en page d'accueil et préférer un « H1 : [Marque] : Site de vente de chaussures » par exemple.
Ensuite, reliez chaque page interne à une autre en évitant de multiplier les liens vers une même page (pas de « article suivant » sur chaque page !). C'est cette route que les robots emprunteront, il faut donc qu'elle soit la plus directe possible et surtout qu'elle soit claire et logique.
Chaque page à indexer sera examinée par les robots qui sautent de lien interne en lien interne, sous toutes les coutures, y compris les pages obsolètes, vides ou qui n'ont pas de réel intérêt pour vos visiteurs. On les appelle des pages zombies, car elles sont dormantes et « mangent » du jus SEO, ce qui vous freine dans vos efforts. Si vous ne pouvez pas les supprimer, vous pouvez les masquer au moyen de l'obfuscation dont on a déjà parlé. De cette manière, Google n'indexera que le contenu que vous voulez réellement mettre en avant, ce qui lui facilitera la tâche et vous assurera une distribution de popularité (jus SEO) plus efficace.
La transmission de jus SEO
Le travail des robots de Google est d'indexer (de répertorier) chacune de vos pages, mais aussi d'interpréter sa pertinence par rapport à une requête précise afin de le classer en fonction de ses propres critères de qualité. La quantité de « jus SEO » qui représente la popularité reversée par Google est limitée, et plus le site est confus et profond, plus ce jus se disperse au lieu d'aller nourrir une page précise (c'est la homepage qui recevra naturellement le plus de jus). C'est pour cette raison qu'un site optimisé « monte » plus vite dans le classement : c'est parce qu'il envoie immédiatement les bons signaux SEO au moteur de recherche et qu'il contrôle la redistribution de jus SEO.
Pour pouvoir analyser la structure du site et déterminer s'il est plus apte qu'un autre à répondre aux requêtes des internautes, il faut que les robots soient en mesure de comprendre votre site et de naviguer dedans sans effort, c'est exactement ce que souhaiterait un utilisateur. Optimiser son site revient donc à cleaner son code WordPress, à alléger au maximum les pages, à les classer (pagination) et à ranger les informations le mieux possible (pas de méga-menu, structure organisée) afin de le présenter de la façon la plus claire qui soit. Les liens internes doivent donc logiquement se trouver dans la partie principale des contenus, et non pas dans le header, le footer ou ailleurs.
Un de ces modes de rangement privilégiés par les robots de Google se nomme le siloing thématique. Il s'agit de regrouper vos contenus par catégories thématiques uniques et de faire communiquer le maillage interne d'une page à l'autre au sein d'un même silo. Linker un article sur les voitures à un autre qui concerne les piscines n'aurait en effet que peu d'intérêt !
Stratégie de liens
L'idée derrière le SEO est d'accélérer la montée dans le classement et donc d'assurer un meilleur positionnement (ranking) à un site. Pour cela, pas de secret : le site web doit répondre le plus possible aux attentes des utilisateurs (et donc à celles de Google), mais aussi faire preuve de popularité. C'est simple : plus on parle de vous, plus... on parle de vous ! Mais comment faire parler de son site quand on débute ? En travaillant les liens que l'on reçoit : c'est ce qu'on appelle le netlinking ou stratégie de liens externes, ou l'optimisation off-site.
L'audit du profil de liens
La stratégie de liens à appliquer pour faire monter un site dépend de son profil : une même technique ne marchera pas forcément aussi bien pour un site A qu'un site B, aussi bien conçus soient-ils. C'est la raison pour laquelle l'audit du profil de liens et de celui de la concurrence est essentiel. On cherchera à interpréter la qualité des liens reçus, leur quantité, l'ancienneté du domaine, le nombre de mots-clés, le trafic organique, l'expertise, l'autorité (légitimité), les liens provenant des réseaux sociaux et les critères EAT de Google.
Il y a deux façons de booster son profil de liens :
- Link baiting : il s'agit d'attirer les liens à soi (dynamique passive) par la qualité de son contenu. On publie du contenu de haute qualité en espérant qu'il sera cité, c'est une stratégie intéressante, mais qui devient difficile aujourd'hui au vu de la concurrence.
- Link building : il s'agit d'une stratégie active où il faut demander à poser son lien chez des partenaires, des contacts ou encore en acheter.
On notera qu'il n'est pas nécessaire pour le SEO d'avoir systématiquement un lien ou backlink quand on est cité : être simplement nommé comme une source d'autorité ou un modèle de fiabilité et d'expertise envoie un excellent signal à Google, qui ne manquera pas de le relever.
Rechercher des sites partenaires
Lors de l'audit, on s'attachera donc à la fois à analyser les positions des mots-clés business et la popularité globale du site. C'est lors de la comparaison de son propre profil de liens avec celui de la concurrence que les points à travailler seront mis en évidence. Il faudra ensuite rechercher des sites en lien avec sa thématique et dont les metrics sont pertinentes pour demander un partenariat, c'est-à-dire insérer un lien vers votre site dans un contenu publié sur ce site. Dans cette démarche, la variété est la clé d'un netlinking réussi, et surtout, discret !
Cependant, cette analyse et cette recherche demandent du temps et une certaine expertise pour être effectuées en toute sécurité et assurer des résultats pertinents, or, c'est autant de ressources qui ne seront pas consacrées au cœur de métier. Pour ceux qui n'ont pas assez de temps à consacrer à ces tâches ou qui n'y sont pas formés, il existe des solutions clé en main comme l'accompagnement personnalisé proposé par SEMJuice, une plateforme de netlinking de qualité, spécialisée dans la stratégie de lien naturelle et la rédaction sémantique optimisée. L'audit déterminera les points à travailler on-site et off-site, mais si vous avez déjà de bonnes bases SEO, vous n'aurez besoin que d'une bonne stratégie de liens pour décoller ! Vous pourrez également plus facilement récupérer des liens perdus (détectés à l'aide d'outils spécialisés), ce qui sera plus efficace que d'aller en chercher de nouveaux.
Réparer les erreurs de manipulation de liens
À l'inverse, avoir un profil de liens anormal (non naturel) par rapport à ses metrics comme un tout jeune site qui recevrait trop de liens identiques dans un laps de temps très court provenant de sites douteux (spam) peut déclencher un mauvais signal SEO auprès de Google. Cela peut arriver quand on ne maîtrise pas bien sa stratégie de liens, que l'on suroptimise ou que l'on a été victime d'une attaque Black Hat. Là encore, l'agence SEO peut vous aider à réparer les dégâts en désoptimisant votre profil de lien, de manière à ce qu'il apparaisse plus naturel pour Google.
En résumé
Pour faire ranker rapidement un site WordPress, il n'y a pas de secret. Il faut faire les bons choix dès le départ, optimiser aussi bien ses pages que sa sémantique et travailler son maillage interne pour optimiser le transfert de jus SEO de l'accueil vers les pages importantes.
Attention à la dilution de jus : on évite le méga menu qui va « consommer » le jus distribué par Google avant même qu'il n'arrive à la page, et on s'abstient de placer des liens internes dans les zones communes (pied de page, accueil, footer, etc.). Ces liens seront placés dans la partie principale de votre WordPress.
Il faudra ensuite à la fois générer des backlinks de qualité pour booster le jus interne et externe, et optimiser ses contenus et sa structure. Si un de ces aspects est négligé, vos efforts ne porteront pas leurs fruits de manière durable, et vous serez bloqué à un moment de votre progression dans le classement de Google.
Point sur la sécurité
Malheureusement, la malveillance des hackers peut ruiner vos efforts en vous faisant perdre des positions au classement des SERP. Si WordPress en lui-même est un CMS très fiable, ce n'est pas le cas de tous les plugins qui peuvent être proposés par n'importe qui et être de qualité très variable. Un hack peut survenir par l'entremise d'un plugin mal sécurisé : il serait dommage de voir vos efforts ainsi ruinés. Protégez votre référencement en installant un plugin de sécurité (attention cependant à ne pas les multiplier au risque de ralentir votre site) et désinstallez systématiquement ceux que vous n'utilisez plus. Préférez les plugins premium ou payants aux extensions fantaisistes dont vous ne connaissez pas le créateur.
Enfin, soyez attentif aux utilisateurs à qui vous donnez un accès à votre page administration (les stagiaires par exemple), qui peuvent vous pénaliser sans le faire exprès. Par exemple si un utilisateur à qui vous permettez d'administrer votre site active simplement l'anglais sans traduire tout le site, Google va penser que votre site est entièrement dupliqué et donc vous sanctionner... ce qui va se traduire par un effondrement de vos positions dans les SERP.
De même, ne laissez pas quelqu'un d'autre changer la structure de vos URL, votre pagination, etc. Limitez en conséquence les accès externes et les droits administrateurs sur votre site (d'ailleurs, ne laissez pas de login « Admin » par défaut sur votre backoffice WordPress !) pour protéger vos efforts.