En observant fin 2019 le petit monde du e-commerce dépasser allégrement le cap fatidique des 100 milliards d’euros de ventes en France, on savait déjà que 2020 serait une année charnière pour ce secteur.
Entre temps, COVID-19 et confinement total obligatoire sont passés par là, transformant pour de nombreuses entreprises ce qui n’était qu’une alternative au commerce physique traditionnel en une question de survie, et le fait de posséder un débouché online pour ses produits comme une nécessité absolue !
Comment écouler vos 125 savons bios faits à la main si vous n’avez pas de site e-commerce ? Pas de panique, rien n’est perdu, puisque vous avez un peu de temps en ce moment pour vous lancer dans des grands travaux à la maison, SEMrush vous offre ce petit guide du débutant pour vous permettre de lancer facilement votre premier site e-commerce en deux temps, trois mouvements, et 5 étapes essentielles... Résumées aussi dans une petite infographie en fin de billet. On est parti !
- Etape 1 : Etablir une stratégie e-commerce qui vous corresponde
- Etape 2 : Créer votre premier site e-commerce optimisé pour le web
- Etape 3 : Lancer et alimenter votre blog
- Etape 4 : Utiliser la publicité payante à bon escient
- Créer ses premières annonces payantes
- Etape 5 : Investir les réseaux sociaux
Etape 1 : Etablir une stratégie e-commerce qui vous corresponde
Regarder ce qui se fait déjà sur le marché vous permettra de mieux choisir l’offre qui vous correspond, c’est mathématique !
Observer ce que fait la concurrence
Ça peut sembler évident mais c’est toujours bien de le rappeler au cas-où : il est toujours dommageable de se lancer dans quelque projet que ce soit sans une bonne étude de marché, en l'occurrence une observation attentive de ce que propose la concurrence online et de la façon dont elle le propose.
Outre la lecture de nos 50 faits incontournables pour une stratégie E-Commerce, on ne saurait trop vous conseiller de commencer votre aventure dans le monde merveilleux des e-shops par une consultation approfondie de notre e-book sur les tendances du secteur de l’an dernier… Vous y apprendrez sans doute une foule de chose intéressante, et nous-mêmes y avons pioché allégrement de nombreuses infos que nous avons reproduites dans la suite de cet article.
Vous pourrez également vous servir de nombreuses fonctionnalités SEMrush pour épier la compétition, vous en inspirer ou au contraire prendre la tangente et proposer quelque chose de radicalement différent (même si cette dernière option est généralement plus conseillée quand on s’est déjà fait la main sur du “classique”). Sans jamais oublier que Google est votre meilleur ami : taper “savons bios” dans le moteur de recherche vous permettra d’identifier au premier coup d'œil les noms de vos concurrents qui trustent la première place dans la SERP.
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi utiliser notre nouvel outil Market Explorer, qui vous permet de découvrir des compétiteurs éventuels à partir d’un nom de domaine, ici les fameux Savons de Joya, en pole position sur la SERP.
Outre un Growth Quadrant identifiant les compagnies leaders en terme d’audience et de potentiel, Market Explorer vous fournit la répartition du trafic total du secteur entre ces entreprises, mais aussi des insights très intéressants comme cet aperçu de leurs canaux d’acquisitions de trafic préféré (direct, referral, search, social ou payant?) ou de la répartition de leur audience, qui s’avère dans notre exemple - et sans surprise - plutôt féminine et âgée de 25 à 34 ans.
D’autres outils SEMrush vous aideront bien sûr à affiner votre position par rapport à la concurrence ou à leur piquer leurs bonnes idées, nous les verrons un peu plus tard. Car maintenant que vous en savez un peu plus sur le secteur, il est temps de se lancer pour en faire partie.
Choisir une plateforme d’e-commerce adaptée
Dans un monde sans CoronaVirus, Karine fabriquait chez elle ses savons bios et allait les vendre sur les marchés du Lot-et-Garonne, tout en profitant du deal qu’elle avait monté avec une petite boutique locale qui proposait également de vendre ses produits en échange d’une petite commission.
La bonne nouvelle, c’est qu’elle ne sera pas trop dépaysée au moment de choisir le modèle économique de son activité de commerce numérique, l’offre en question se répartissant un petit peu de la même manière :
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Au lieu de passer par une petite boutique locale, notre petite fabricante de savons pourrait s’adresser à une Marketplace déjà existante type Amazon ou eBay, avec la même problématique : le risque d’être noyée au milieu d’une offre déjà pléthorique et uniformisée. Il lui faudra alors utiliser la pub payante pour sortir du lot, comme nous l’expliquait si bien Anders sur ces pages il y a peu.
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La solution la plus commune (et qui peut être établie en parallèle d’ailleurs à l’intégration d’une marketplace) sera de créer son propre site e-commerce, avec une plus grande maîtrise : grands débutants, optez pour une solution clé en main SaaS, type Shopify, Dropizi (plus spécialisé en dropshipping, sans stock) Sitew ou nos petits chouchous de Wizishop - qui vous propose d'ailleurs en cette période de crise de créer gratuitement votre boutique via son initiative Ecommerce Solidaire.
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Enfin, utilisateurs plus avancés, choisissez une solution open-source certes un peu plus complexe, mais beaucoup plus flexible et vous permettant de rester propriétaire de votre site. On ira alors voir du côté de Prestashop, Woocommerce ou Magento, pour ne citer qu’eux. On avait fait le point l’an dernier sur les 8 grandes différences entre ces deux solutions !
Etape 2 : Créer votre premier site e-commerce optimisé pour le web
Nous ne rentrerons pas ici dans les détails de la création technique de site à proprement parler, Wordpress n’est pas exactement notre spécialité et beaucoup d’autres le feront mieux que nous, comme le Codeur qui ici vous explique les bases de Woocommerce. Tout juste peut-on vous rediriger également vers les récents (et précieux) conseils de Philippe Plana en termes d’UX (expérience utilisateur) et d’architecture de sites webs. On se contentera de vous conseiller le plus grand soin dans le choix de votre nom de domaine, qui lui a déjà une influence sur votre présence sur Internet… Et ça, en revanche, c’est notre rayon.
Avoir un site e-commerce, c’est bien, mais que les gens puissent le trouver, c’est encore mieux. Même si elle semble accessoire au premier abord pour le néophyte, l’optimisation pour les moteurs de recherche (ou SEO - Search Engine Optimization) s’avère en réalité primordiale pour le succès de votre entreprise, et s'appuiera sur trois grands piliers relativement faciles à mettre en place… Du moins, sur le principe.
Pilier 1 : des keywords percutants
Plus encore que dans tout autre domaine, l’e-commerce nécessite une stratégie de mots-clés hautement qualifiée, de façon à ce que vos futurs clients vous trouvent immédiatement et viennent acheter sur votre site internet plutôt que chez votre voisin. Tiens, votre voisin, justement. Vous vous rappelez que nous avions commencé ce guide par identifier vos compétiteurs ? Nous allons maintenant nous servir de l’outil Possibilités de mots clés de SEMrush, qui vous permettra facilement d’identifier les mots-clés que ceux-ci utilisent pour se positionner en haut de la SERP.
Et si cela ne suffit pas, l’outil Keyword Magic Tool est, comme son nom l’indique, une véritable baguette magique dans la recherche de mots-clés, en vous permettant d’isoler des centaines de mots-clés potentiel à partir de votre source de base.
Tous ces nouveaux mots-clés, aisément classable par volume moyen de recherches mensuelles ou par Keyword Difficulty, vous serviront à enrichir votre site et notamment vos fiches produits.
Petite subtilité supplémentaire des annonces e-commerces, la prédominance d’un call-to-action efficace et l’utilisation de déclencheurs émotionnels qui amélioreront votre conversion. Dans notre rapport sur les stratégies e-commerce de 2019, nous avions identifié pour vous les expressions les plus utilisées par les grands sites du secteur… À bon entendeur.
Pilier 2 : des backlinks efficaces
Dans l’e-commerce comme ailleurs, le backlink reste le nerf de la guerre, et doit vite devenir votre priorité… Puisque c’est aussi celle de Google, qui fait dépendre en grande partie votre position sur les pages de recherche de la qualité et du nombre de liens pointant vers votre site.
Comme nous le rappelait très bien notre expert Enrick Pellegrin dans ce témoignage de spécialiste du e-commerce, il existe principalement deux stratégies d’acquisition de backlinks :
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Attirez des liens naturels vers votre boutique en utilisant la technique du linkbaiting, et de manière plus large, produire du contenu à forte valeur ajoutée de façon à inciter naturellement d’autres sites à vous mentionner. Pour cela, le mieux est encore d’entretenir… Un blog, comme on en cause dans notre étape 3 !
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Partir à la chasse aux liens en démarchant des sites susceptibles de renvoyer “logiquement” vers le vôtre, annuaires locaux, répertoires professionnels, blogs d’influenceur ou sites médias spécialisés. Bien sûr, vous pouvez conduire cette chasse aux backlinks un peu au pif, en suivant votre instinct. Ou alors vous pouvez vous faciliter la vie avec les outils de SEMrush, en observant quel type de backlinks vos concurrents obtiennent le plus souvent (avec Backlink Gap) avant de transmettre ces infos à l’interface de gestion Link Building Tool qui vous permettra de lancer votre première campagne de contacts.
Tous nos collègues semblent avoir trouvé une oreille attentive chez slow-cosmetique… Alors pourquoi pas vous ?
Pilier 3 : une optimisation technique léchée
Un peu de SEO technique, s’il peut parfois vous faire des nœuds dans le cerveau lorsque vous n’êtes pas spécialiste, ne pourra en revanche pas faire de mal à votre site marchand, au contraire ! Un outil comme le Site Audit de SEMrush vous permettra d’explorer plus de 120 possibilités de “problèmes” techniques fréquents sur les sites e-commerce, parmi lesquels quelques éléments auxquels on prêtera notamment attention :
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La crawlabilité de votre site, c’est-à-dire la capacité pour les robots des moteurs de recherche - et notamment les Google Bots - de venir inspecter votre site en profondeur, et donc par extension de vous référencer correctement.
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La longueur optimale et l’originalité (pas de contenu dupliqué, ou gare à vous) de vos textes, titres, balises meta et balises H1 (soit le titre principal de chaque page).
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La vitesse de chargement de vos pages, un élément crucial pour un site e-commerce si vous voulez éviter un bounce-rate (ou taux de rebond, soit le pourcentage de personnes qui repartent immédiatement et sans un clic de votre site) trop important.
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La qualité de votre internal linking, et surtout la chasse aux liens brisés, autre élément dévastateur pour la crédibilité de votre site.
Outre ces éléments principaux, Site Audit vous permet aussi de détecter d’autres améliorations potentielles de votre page e-commerce, améliorations que nous conseillaient grandement de mettre en place les experts que nous avions réunis ici l’an dernier, et en particulier :
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Penser sécurité en passant toutes les pages HTTP de son site en HTTPs, pour éviter que Chrome ne vous affiche ce “Not Secure” qui ne sera certainement pas pour rassurer vos futus clients.
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Optimiser votre site pour la navigation sur mobile, en utilisant notamment pour cela la technologie AMP proposée en open source par Google. Cette optimisation s’avère d’autant plus importante qu’en 2020, d’après Hosting Facts, le commerce mobile représentera 45 % de toutes les activités e-commerce (contre seulement 20,5 % en 2016).
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Pensez international : il serait dommage de vendre sur Internet (donc potentiellement dans le monde entier) et de ne pas avoir optimisé son site pour l’international. On utilisera pour cela des balises hreflang, qui expliquent les langues et pays ciblées par certaines pages… Un outil formidable pourtant utilisé encore aujourd’hui par moins de 20 % des sites e-commerce.
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Ne négligez pas le poids des images, source plus importante qu’on ne le croit du trafic d’un site web (en 2020, 50 % des recherches sont vocales et visuelles). On veillera à proposer du contenu visuel original, des images JPEG qui se chargent facilement, et on pensera à remplir les balises alt de chaque image, qui manquent encore trop souvent chez les top players du e-commerce - 15 % d’entre eux l’ont oublié.
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Enfin, cerise sur le gâteau, essayez d’obtenir des feature snippets, ces “top résultats” qui apparaissent tout en haut des pages de recherches et vous apporteront énormément de visibilité… Notamment la fonctionnalité “Avis”, qui s’affiche dans le top 20 des résultats de plus de 70 % des SERPs en France ! Vous vous demandez sûrement comment font vos concurrents pour obtenir des notes sous formes d’étoiles dans les résultats de recherche : ils ont tout bêtement implémentés ces balises schema.org dont notre expert Jason Barnard est si friand.
Etape 3 : Lancer et alimenter votre blog
En tant que responsable du blog de SEMrush, il est évident que le fait d’avoir une stratégie de marketing de contenu me touche particulièrement. Mais au-delà de l’amour des mots, il y a des raisons objectives pour lesquelles vous devez absolument adjoindre un blog à votre site e-commerce et l’alimenter régulièrement :
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créer un contenu pertinent renforcera votre image de marque, votre crédibilité.
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créer un contenu engageant vous ramènera du trafic, donc de potentiels nouveaux clients.
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créer un contenu régulier vous permettra d’améliorer votre position dans les résultats de recherche, Google prenant en compte la fraîcheur de vos pages pour les classer.
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créer un contenu orienté sur votre activité vous identifiera comme source potentielle de backlinks pour d’autres compagnies susceptibles de vous renvoyer l’ascenseur.
Voilà qui devrait vous décider immédiatement à vous pencher sur la question, à moins que vous n’ayez encore besoin de consulter quelques exemples de content marketing appliqué avec succès au e-commerce ?
Trouver des bonnes idées de contenu
Tout ça, c’est bien joli, et même plutôt alléchant, mais voilà : votre boulot, c’est de fabriquer des savons, pas des articles à la chaîne. Vous ne savez même pas par où commencer, et d’abord, de quoi parler ?
Pour trouver des idées de contenu, vous pouvez vous servir d’outils tels que notre Topic Research, qui à partir d’un mot-clé de départ (ici, toujours nos “savons bios”) va nous déployer tout un arsenal d’idées, dévoilant des idées connexes à creuser ou des questions que vont se poser les internautes autours de votre mot-clé ; une option d’autant plus intéressante à creuser si vous vous souvenez ce qu’on vous disait plus haut sur l’obtention de résultats enrichis (feature snippets).
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à lire tout notre article consacré à la création d’un agenda de contenu idéal, il fourmille d’idées et d’astuces pour ne jamais être à court de sujets :
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Établissement d’un calendrier des événements marronniers de l’année à ne pas louper sur votre blog : on vous en offre d’ailleurs un gracieusement ici.
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Développement des techniques de newsjacking, cette discipline particulière du marketing de contenu qui consiste à surfer sur la vague… Voire à l’anticiper.
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Suivi des questions les plus posées par les internautes et auxquelles votre blog devra répondre… Tiens d’ailleurs, qu’est-ce qu’ils font en la matière, nos principaux concurrents ?
Rédiger pour le SEO
Depuis qu’elle est toute petite, la maman de Karine et ses professeurs de français lui disent qu’elle a tout de même une belle plume. C’est un excellent début, surtout lorsque avec un peu d’imagination, on se met en tête de réaliser pas mal de storytelling sur son blog (le storytelling, c’est d’ailleurs exactement ce que je suis en train de faire avec ma petite Karine, d’ailleurs, en passant) et que l’on a besoin d’écrire sur les sujets les plus divers.
Seulement voilà, sans vouloir briser les rêves de notre petite marchande de savon, la belle plume ne suffit pas pour un site e-commerce, où l’important, encore une fois et de manière plus prosaïque, c’est de ranker sur les pages de résultats. Et pour cela, pas de mystère, il faut apprendre à écrire pour le SEO, en se servant par exemple des précieux conseils délivrés par notre SEO Writing Assistant ou SWA pour les intimes, au rang desquels vous ne tarderez pas à émarger.
Plug-in utilisable sur Wordpress ou même directement sur Google Doc comme dans cet exemple, SWA oriente l’écriture de votre page web dans 4 directions essentielles :
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L’originalité : un contenu dupliqué étant pénalisable par Google, SWA identifie automatiquement l’originalité du texte pour vous éviter de futures déconvenues.
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La lisibilité : un texte agréable à lire aura plus d’impact, et l’outil vous conseille donc en termes de longueur de paragraphes, de complexité de langage ou d’optimisation de vos titres.
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Le ton : la tonalité principale de votre texte est analysée pour savoir si elle correspond bien à votre audience (ne fonctionne pour l’instant qu’en anglais).
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Le SEO : pour conclure en beauté, SWA vous propose d’enrichir votre texte avec des mots-clés qui permettent à vos concurrents de bien se positionner sur les SERPs.
Etape 4 : Utiliser la publicité payante à bon escient
Une croyance populaire voudrait que les boutiques en ligne délaissent de plus en plus la publicité payante au profit d’une stratégie SEO moins coûteuse. D’autres pensent que la vente en ligne ne peut qu’être soutenu par de solides campagnes publicitaires. La vérité serait sans doute… Entre les deux, comme souvent. D’autant que nos études ont montré que la plupart de vos compétiteurs n’investissent pas non plus des sommes faramineuses dans la pub.
Positionner sa stratégie PPC
Format d’annonce, texte, type d’appareil visé : autant de critères primordiaux pour votre campagne PPC (pour Paiement Par Clic) qui changent énormément d’un secteur à l’autre, et qu’il vous faudra définir avant de vous lancer. À chaque secteur ses call-to-actions, ses profils de réductions…
Une analyse concurrentielle personnalisée sera là aussi essentielle avant de dépenser votre premier centime, et vous pouvez compter pour ça sur de nombreux “espions” de SEMrush tel notre outil Recherche Publicitaire, qui vous fournira un rapport plutôt très complet sur qui parmi vos concurrents se sont lancés dans la publicité payante, sur quels mots clés ont-ils enchéris et avec quel type d’annonce.
Annonces Display vous permet lui d’analyser les audiences cibles de vos concurrents, et CPC Map vous fournira une idée très précise du coût-par-clic par secteur et par région de France… Ou d’ailleurs ! Avec tous ses éléments, vous devriez être capables d’établir votre propre stratégie, et de passer à la conception de vos premières publicités sur Internet.
Créer ses premières annonces payantes
On vous le rappelait il y a peu dans cet article, gérer ses campagnes Google Ads en 2020 n’est pas une partie de plaisir non plus : la concurrence est plus grande qu’avant, le coût par clic toujours plus élevé et le niveau de qualité requis a suivi la même inflation. Heureusement, nous avons cet e-book pour vous aider à y voir plus clair !
Vous avez tous les éléments en tête et vous avez défini votre budget, mais pour ce qui est de réaliser sa première annonce, vous êtes toujours un peu coincé ? Sachez qu’il vous faudra avant tout définir vos listes de mots-clés et les nettoyer avant de les exporter dans un format compatible avec Google Ads. Beaucoup d’annonceurs utilisent pour cela des fichiers Excel : c’est faisable, bien sûr, mais c’est un lourd. C’est pour cela que nous avons créé le PPC Keyword Tool, un outil ultime pour gérer vos listes de mots-clés PPC.
Et puis, comme une bonne nouvelle vient rarement seul, sachez que vous aurez aussi accès dans la foulée à notre Ad Builder, un outil qui va scruter les annonces de vos concurrents pour vous proposer des templates modifiables (au niveau du texte, de l’URL…), histoire de gagner pas mal de temps !
Etape 5 : Investir les réseaux sociaux
Allez, on y est presque : votre site internet est lancé, votre blog l’a crédibilisé et vous ramène du trafic pendant que vos premières campagnes payantes sont couronnées de succès. Mais Karine a encore des anciennes copines de lycée qui la voit toujours comme une mère au foyer sans percevoir la jeune entrepreneuse dynamique. Ah bon, tu as un blog ? Et tu fabriques des savons ?
Animer votre communauté
Car il y a une dernière chose à faire pour que votre entreprise soit complète : investir les réseaux sociaux et y développer une communauté, qui représente pour vous tout autant de clients d’une part, mais aussi d’avocats potentiels de votre marque toute neuve qui ne demande qu’à être connu par le plus grand nombre.
Le choix du réseau social sera votre première préoccupation, et dépendra en grande partie de votre secteur d’activité : les acteurs du BtoB seront plutôt enclins à utiliser LinkedIn ou Twitter, le BtoC ira vers des plateformes moins “sérieuses” au premier abord, mais qui, bien utilisées, peuvent décupler votre potentiel, votre trafic et… Vos ventes. On peut rapidement (très rapidement ici, car un article entier sur la question serait bienvenu) définir votre choix de social media en fonction de vos besoins :
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LinkedIn pour échanger avec d’autres professionnels, fournisseurs, distributeurs, facilitateurs de vie en tout genre.
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Twitter pour être au cœur de l’actualité et accompagner efficacement vos actions de newsjacking.
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Facebook pour toucher un large public et faire la pub de vos produits ou monter vos opérations de promotion.
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Instagram si vous avez un produit à fort potentiel visuel - les secteurs de la mode ou de la décoration ont tout intérêt à s’y retrouver.
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Pinterest si vous avez besoin de monter/montrer un catalogue en ligne gratuit - l’artisanat, le bio et le DIY y ont une place toute particulière.
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Snapchat ou le nouveau venu Tik Tok pour toucher une audience plus jeune.
En l'occurrence, notre petite marchande de savon serait fort inspirée d’opter pour une combinaison de base Facebook + Instagram + Pinterest, tout en ouvrant un compte Twitter. Mais voilà qui fait beaucoup de réseaux à gérer en même temps ? Pas de panique, des outils comme le Social Media Poster vous permettent de poster en un seul clic sur différentes plateformes à partir d’une seule interface.
Son petit frère Social Media Tracker vous permet lui de pister l’activité de vos concurrents pour mieux vous en inspirer, mais aussi de surveiller l’impact de vos propres publications pour répéter les bonnes pratiques. Qui changeront énormément d’un secteur à l’autre et d’une entreprise à l’autre ! Soyez donc inventifs pour intéresser votre communauté à vos activités, partagez vos articles de blog et dernières créations, n’hésitez pas à multiplier les opérations spéciales, etc.
Vendre sur les réseaux sociaux ?
Si les réseaux sociaux semblent à première vue n’avoir qu’une visée de branding, ils sont aussi finalement très importants pour vos ventes. Ne serait-ce que parce qu’ils permettent de collecter un maximum d’avis clients et donc de construire votre e-reputation. Lorsque l’on sait que 73 % des consommateurs font confiance aux reviews positives formulées par d’autres usagers (BrightLocal) et que 91 % des millenials leur font même plus confiance qu’à leur propre famille, on se dit que le jeu en vaut la chandelle.
Enfin, sachez qu’au-delà de sa fonction première de partage et de branding, le réseau social permet aussi parfois de voir augmenter directement ses ventes. C’est notamment le cas de Facebook, que l’on peut aujourd’hui utiliser pour faire de la publicité à travers les Facebook Ads, ou carrément transformer en seconde plateforme e-commerce complémentaire de votre site marchand !
Voilà, c’est tout pour ce guide ultime de la création de site e-commerce, en espérant qu’il vous sera utile et que vous saurez y piocher toutes les bonnes pratiques qui conduiront votre petite entreprise hors de la crise... On vous a d'ailleurs tout résumé dans cette petite grosse infographie !
Si cela vous a servi, n’hésitez pas à nous faire un retour d’expérience en commentaire, afin d’aider d’autres à progresser !